Même si Emile Verhaeren esquisse le rêve dâune évidente cordiale entre la nature et le progrès scientifique et industriel, les campagnes restent victimes des villes. Jusques au ciel, vers de plus hauts étages, Entre les mâts touffus dressent un gibet sombre Noués autour des monuments – Et vend de la lumière, en des boîtes d'un sou; Verhaeren « Le port » PLAN de Commentaire composé Intro : Deux inspirations essentielles se partagent l'oeuvre d'Émile Verhaeren, poète belge d'expression française : l'attachement à sa Flandre natale et la modernité. Lâévocation dâune ville indéterminée à valeur générale : - Le déterminant défini à valeur générique du titre : « la ville » II) Un espace urbain, fantastique et inquiétant. Emile Verhaeren était aussi un ami personnel du roi Albert et de la reine Élisabeth ; il fréquentait régulièrement toutes les demeures de la famille royale. Introduction Emile Verhaeren (Saint-Amand, Belgique, 1855 - Rouen, 1916) est un poète flamand de la fin du XIXème siècle. Et les banques battent des portes Ce sont des millions de toits Et tout là-bas, passent chevaux et roues, Des ponts s'ouvrant par le milieu, Dans ses poèmes influencés par le symbolisme, où il pratique le vers libre, sa conscience sociale proche de l'anarchisme lui fait évoquer les grandes villes dont il parle avec lyrisme1 sur un ton d'une grande musicalité. A cela, s'ajoute l'obscurité ambiante liée aux couleurs évoquées : vers 25 « charbon », vers 26 « naphte » et « poix » (évocation de la couleur noire), vers 36 « sombre ». En 1895, Émile Verhaeren publie Les Villes tentaculaires, un recueil de vingt poèmes qui dépeignent un monde contaminé par un urbanisme hors de contrôle, envahisseur, étouffant. Elles jettent vers le hasard l'âpre semence Des balances de fer font choir des cubes d'ombre Commentaires composés | Verhaeren | Poésie. A travers ce recueil de poèmes, il veut peindre tel un expressionniste la ville moderne, à la fois transitoire, en pleine mutation avec la Révolution industrielle, et éternelle, câest-à-dire quâil veut la figer avec des mots. Poète Belge (1855-1916), il voulut démontrer que la ville et plus globalement le monde moderne, par ses transformations et le spectacle du vivant, peut devenir poétique. Des tombereaux grincent comme des gonds ; Cette présentation de la ville ressemble à une peinture abstraite, cubiste : mélange des plans, accumulations d'éléments d'architecture divers. Il a su traduire dans son Åuvre la beauté de l⦠VERHAEREN : LES CAMPAGNES HALLUCINEES : LA VILLE (COMMENTAIRE COMPOSE). Sa clarté se projette en lueurs jusqu'aux cieux, Et ses foules inextricables La mort passer et les bières que lâon transporte Aux nécropoles, dont les portes, Ni nuit ni jour, ne ferment plus. VERHAEREN : LES CAMPAGNES HALLUCINEES : LA VILLE (COMMENTAIRE COMPOSE) Introduction: Verhaeren est un poète belge dont le propos dans ce recueil est de montrer que le monde moderne peut être un sujet poétique. En effet, on trouve au vers 2 « du fond des brumes », vers 3 « là-bas » répété au vers 7 (idée d'éloignement), vers 17 « au bout de » vers 45 « de mille en mille », vers 12 « faubourgs » => à la périphérie de la ville, cela l'agrandit. Sur des poteaux et des grands mâts, À l'évocation sensible de la terre répond l'appel fervent de l'ère industrielle. La ville Des clartés rouges La pieuvre ardente et l'ossuaire Il est un poète flamand d'expression française. Emile Verhaeren est un poète belge qui a cherché dans son recueil à montrer la ville, le monde moderne et leurs transformations. Pour reparaître au loin en réseaux clairs d'éclairs Son gaz myriadaire en buissons d'or s'attise, B. Une ville provoquant la déshumanisation (commentaires d'Alexis, Matthieu, Camille, Kacper, Hugo, Tissylia, Chloé, Sarah D et Sarah E) De surcroît, Emile Verhaeren évoque la déshumanisation des habitants par la ville. Laisser un commentaire Annuler la ⦠Par au-dessus, passent les cabs, filent les roues, Les Villes tentaculaires - Emile Verhaeren, Ligaran - Extrait : "La plaine est morne et ses chaumes et granges Et ses fermes dont les pignons sont vermoulus, La plaine est morne et lasse et ne se défend plus, La plaine est morne et morte et la ville la mange." Lisez ce Archives du BAC Commentaire de texte et plus de 248 000 autres dissertation. C'est également mis en valeur par beaucoup de verbes : vers 37 « dressent », vers 44 « dressant », vers 6 « elle s'exhume » => elle sort et elle remonte. Immensément, par à travers Les Villes tentaculaires - Emile Verhaeren - BnF collection ebooks - "La plaine est morne et ses chaumes et granges Et ses fermes dont les pignons sont vermoulus, La plaine est morne et lasse et ne se défend plus, La plaine est morne et morte et la ville la mange." Vers elle. Happent des dents le temps qui les devance. Il y a une idée de mouvement, avec les rails et les ponts, ce qui fait penser aux tentacules. Comme un nocturne et colossal espoir; C'est la ville tentaculaire. Sur notre site, vous pouvez trouver un grand recueil de poèmes de plus de 1000 poètes. Arrive en appels clairs vers les campagnes. De réverbère en réverbère se recule. Il y a aussi un aspect chaotique, hétéroclite : l'ensemble peut paraître anarchique, beaucoup de choses s'accumulent dans cette ville. Les toits, les corniches et les murailles, Pour reparaître en réseaux clairs d'éclairs Leurs tabernacles de miroirs Des quais sonnent aux chocs de lourds fourgons ; Ses mains sont de rougeur crue et rèche ; la sève Qui roule, à flots de feu, dans ses membres hâlés, Bat sa gorge, la gonfle, et, lente, la soulève Ce document a été mis à jour le 23/02/2012 Commentaire de texte de 2 pages en littérature : Emile Verhaeren, La Ville, Vers 1 à 50 : commentaire composé. À propos de BnF collection ebooks : Fruit dâune sélection fine réalisée au sein des prestigieux fonds de la BnF ⦠Émile Adolphe Gustave Verhaeren, né à Saint-Amand dans la province d'Anvers (Belgique), le 21 mai 1855 et mort (accidentellement) à Rouen le 27 novembre 1916, est un poète belge flamand, d'expression française. Dans le vacarme et la poussière. Le poète volontairement ne met aucune transition ou mot de liaison : cela accentue l'idée que tout cela est un peu enchevêtré. A l'époque, les critiques parlent de vers hallucinés, d'exagération poétique. Au bout des plaines et des domaines. A la gloire du vent, est un poème de Émile Verhaeren. S'ajoutent à cela les couleurs de l'Enfer : le noir, le gris avec « brumes », « charbon », « fumées », « naphtes », « cubes d'ombre « , et le rouge avec « sous-sols de feu » vers 35, vers 38 « lettres de cuivre », « or » vers 22 et vers 45 la couleur des flammes + « éclairs » vers 48. Et c'est alors comme un grand cri jeté Donc pas de chaleur humaine, car « effort » est un caractère humain. En des tunnels et des cratères Nous sommes content de vous voir ici. C'est une ville qui semble se présenter sans habitant. Et coup sur coup, le rut grandit encore Emile Verhaeren, Les villes tentaculaires La vie, avec des flots d'alcool est fermentée. Lisez, notez, partagez et appréciez la poésie! Tous les chemins vont vers la ville. Mais Verhaeren critique aussi la misère des villes, nostalgique de ses plaines natales. Sur des poteaux et des grands mâts, SITUATION DE L'EXTRAIT: ds « lââme de la ville » = 2ème poème du recueil après « Plaine » évoque ce que représente la ville moderne, la grandeur du passé et ses aspects les plus sordides. Poème La Ville. Extrait du commentaire composé du livre âOeuvres complètesâ Verhaeren est un poète belge dont le propos dans ce recueil est de montrer que le monde moderne peut être un sujet poétique. Le premier poème des Campagnes hallucinées annonce beaucoup de thématiques des Villes tentaculaires. Et les comptoirs mornes et noirs Ceci est accentué par le rejet « jetés ». Bat les môles de pierre et les pontons de bois ; Tous ces éléments donnent l'impression d'une ville isolée, perdue dans une obscurité ambiante. Verhaeren, Les Campagnes hallucinées, I) L'organisation de la description de la ville, La ville, un espace dominé par des forces verticales, l'immensité et l'aspect chaotique. Texte et poèmes / V / Emile Verhaeren / La Ville. la ville, emile verhaeren - Commentaire de texte - Eva1999 Le poème « La ville » a été publié en 1893 par Emile Verhaeren dans le recueil Campagne hallucinées. Bat les môles de pierre et les pontons de bois; On devine une population mais jamais clairement exprimée : vers 1 « tous les chemins vont vers la ville » => exode rural avec vers 15 « la ville tentaculaire ». Les toits, les corniches et les murailles, Même à midi, brûlent encor Il y a aussi « par au-dessus passent les cabs [...] proues » du vers 42 à 44. vers 15 « la ville tentaculaire », et vers 50 avec l'image inquiétante des tentacules avec certaines formules : vers 8 « ponts », qui sont « jetés par bonds » au vers 9. Emile Verhaeren est poète belge qui est né en 1855 et mort en 1916. C'est mis aussi en valeur par le fait qu'il s'oppose au vers 17, qui comporte une idée d'horizontalité : « les plaines ». Les sifflets crus des navires qui passent Danse et bondit à mort dans les ruelles. Verhaeren est un poète belge dont le propos dans ce recueil est de montrer que le monde moderne peut être un sujet poétique. Emile Verhaeren, Les Campagnes hallucinées, 1893, Merci à celui ou celle qui m'a envoyé cette analyse de, I. L'organisation de la description de la ville : espace chaotique, immense, isolé et dominé par la verticalité, II. Jusqu'aux gares, dressant, telles des proues Fuit et revient en longs enlacements; Dans le tumulte et la querelle, ou dans l'ennui, Au vers 6 il y a « elle s'exhume » = elle se lève, se dresse mais de sous terre, c'est donc une image de la mort. Lisez ce Divers Commentaire de texte et plus de 250 000 autres dissertation. Cela suggère des déplacements massifs, mais ils ne sont pas du tout décrits => métonymie. Debout, Ce sont des blocs et des colonnes On trouve tout d'abord beaucoup de symboles de la verticalité : le poème comporte beaucoup de termes d'architecture qui évoquent la verticalité. Que la fortune et la force accompagnent; L'article défini « Le » confère une certaine familiarité à ce moulin. Qu'il faut aux yeux pour se fermer. Texte étudié : « Le Moulin » (de Emile Verhaeren) Lapoesie.org est un site de poésie gratuit. C'est la ville tentaculaire, Telle, le jour – pourtant, lorsque les soirs C'est la ville tentaculaire, Que dominent des faces de gorgones; C'est la ville tentaculaire, « tombereaux » a la même sonorité que « tombeau ». Jusqu'aux gares, dressant, telles des proues Que décorent Sphinx et Gorgones ; La plaine est morne, avec ses clos, avec ses granges ; Et ses fermes dont les pignons sont vermoulus, La plaine est morne et lasse et ne se défend plus, La plaine est morne et morte - et la ville la mange. Il avait 2 ans lorsque Beaudelaire a publié Les Fleurs Du Mal. Au vers 37, il y a le mot « gibet », qui symbolise la mort mais au départ c'est un mât de bateau. Aux coups de vent de leur démence. En effet, il y a une quantité impressionnante de pluriels dans tout le poème. Comme d'un rêve, elle s'exhume. Des ponts s'ouvrant par le milieu, Corriger le poème. Tragique et noire et légendaire, Les pieds gluants, les gestes fous, La Mort balaie en un grand trou La ville entière au cimetière. Les vers 15 et 50 ont donné le titre du recueil suivant. S'associent à cela certains bruits effrayants : vers 28-29 « sifflets crus qui hurlent la peur », vers 33 « les tombereaux grincent » => inquiétant, maison hantée. Ce sont des ponts tressés en fer Extrait texte du document: « Commentaire sur « Les Usines » d'Emile Verhaeren : « Les Usines » de Verhaeren est un poème extrait du recueil Les Villes Tentaculaires publié en 1895.Il est composé de 104 vers, et de 12strophes (douzain) et est écrit en vers libres. Et des lettres de cuivre inscrivent l'univers, Vers le bonheur fallacieux Un fleuve de naphte et de poix Un fanal vert est leur regard Émile Verha Les Villes tentaculaires Emile Verhaeren, est né à Saint-Amand dans la province d'Anvers le 21 mai 1855. Parfois loin du soleil recule et se retrousse Ronflent et s'enflamment si fort de violence C'est la ville tentaculaire. Un fanal vert est leur regard Au bout des plaines et des domaines. A l'aube, au soir, la nuit, Dans le vacarme et la poussière. I- Un poème qui représente la ville industrielle de la fin du 19ème siècle. La force, bossuant de noeuds le tronc des chênes, Avec le sang éclate en son corps tout entier : Ses cheveux sont plus blonds que lâorge dans les plaines Et les sables dans le sentier. Ce site est dédié à la poésie et aux personnes qui rendent la poésie possible: les poètes et leurs lecteurs. Le XIXème siècle est caractérisé par lâessor de lâindustrialisation. Jetés, par bonds, à travers l'air; commentaire: Emille Verhaeren « les villes » ... Ses poèmes vont traduire sa tendresse pour une campagne aimée qi est en train de mourir « manger » par la ville. Du fond des brumes, Là-bas, avec tous ses étages Et ses grands escaliers et leurs voyages Jusques au ciel, vers de plus ⦠Emile Verhaeren est un poète belge flamand né à Saint-Armand près d'Anvers en 1855 etest mort en 1916 écrasé ⦠Il y a de nombreux éléments qui bouchent le regard : vers 2 « brumes », vers 23-24-25 « le soleil clair [...] charbon et fumées », au vers 23 il y a la négation « ne se voit pas », vers 24 « fermé pas » => l'idée c'est une entrave à la vision accentuée par le vers 25 « charbons et fumées ». Nous vous proposons des notices gratuites de toutes natures, n'hésitez pas à consulter d'autres fichiers PDF se trouvant dans notre base de données. Mais comme l'indique le titre, « Le Moulin » est le plan privilégié par le poète et qui se détache sur le fond du ciel. On trouve également au vers 42 « par au-dessus » (une locution adverbiale). Ce sont des blocs et des colonnes Lancés, par bonds, à travers l'air ; Vers l'océan et les espaces. Aux vers 42-43, il y a « cabs »,... C'est une énumération renforcée par une anaphore : « ce sont » aux vers 8, 10, 12, 13, et aussi par un élément grammatical : la valeur du pluriel. Qui bougent ⦠Des clartés rouges Toi qui t'en vas làbas, Par toutes les routes de la terre, Homme tenace et solitaire, Vers où vastu, toi qui t'en vas ? Dans notre texte, le monstre ressemble à une ville pieuvre, cf. Dehors, une lumière ouatée, Immobiles, de mille en mille, un fronton d'or. Bouche qu'il est de lumière, fermée Au vers 4 « les grands escaliers », au vers 3 « les étages », au vers 10 « les colonnes », au vers 10 « les tours », au vers 13 « les toits et les pignons », au vers 40 « toits et corniches », « les murailles ».